L’inaction de Mark Carney face au changement climatique contredit sa conscience du danger existentiel que représente ce phénomène.

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EN BREF

  • Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, reconnu pour ses discours sur le changement climatique.
  • Discours de 2015 sur la « tragédie de l’horizon », liant les changements climatiques à la stabilité financière.
  • A nommé le changement climatique « la plus grande menace existentielle » lors de son interview en tant qu’Envoyé spécial des Nations Unies en 2019.
  • Actions récentes soulèvent des doutes, notamment l’abrogation de la taxe sur le carbone et le report du mandat sur les véhicules électriques.
  • Projets controversés comme l’extension des sables bitumineux et le soutien à des initiatives faussement qualifiées de « décarbonisées ».
  • Canada parmi les plus grands émetteurs de CO2, avec des engagements insuffisants face à l’urgence climatique.
  • Litiges climatiques croissants, remettant en question les engagements du gouvernement canadien.
  • Carney évite de répondre sur l’atteinte des objectifs fixés par l’.
  • Inquiétudes sur la priorité accordée aux mesures climatiques dans le contexte actuel de crise environnementale.

Mark Carney, longtemps reconnu comme une voix autoritaire en matière de changement climatique, a prononcé en 2015 le discours mémorable de la « tragédie de l’horizon » au cours duquel il a clairement identifié le réchauffement climatique comme une menace pour la stabilité financière mondiale. Pourtant, son parcours politique récent laisse perplexe. Malgré sa prise de conscience du danger imminent que cela représente, ses actions semblent s’opposer à ses déclarations; il paraît négliger les impératifs environnementaux au profit d’autres priorités. Cette incohérence entre ses discours et ses décisions soulève des questions pressantes sur les véritables motivations de son engagement climatique.

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Les incohérences de l’engagement climatique au Canada

La question du changement climatique au Canada soulève de vives inquiétudes face à la division entre les discours politiques et les actions concrètes. Malgré la reconnaissance internationale de figures comme Mark Carney, qui a longtemps été considéré comme un expert en la matière, de nombreuses décisions récentes de son gouvernement suscitent des doutes. Par exemple, l’abrogation de la taxe carbone et le délai dans la mise en œuvre des mandats pour les véhicules électriques montrent un décalage flagrant entre les objectifs déclarés et les politiques mises en œuvre. Parallèlement, les projets liés à l’exploitation des sables bitumineux continuent de croître, et un projet controversé de capture et stockage du carbone est en train d’être promu comme un remède miracle. Ces choix soulèvent des questions cruciales sur l’engagement véritable du Canada envers ses engagements climatiques et sa capacité à répondre aux objectifs du Pacte de Paris. Le pays, qui est l’un des plus gros émetteurs de CO2, risque de compromettre ses réductions d’émissions, avec des implications à long terme sur sa politique environnementale et sa réputation sur la scène mondiale.

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Les incohérences dans le discours climatique de Mark Carney

Mark Carney est souvent perçu comme une expertise en matière de changement climatique, notamment grâce à son discours marquant sur la « tragédie de l’horizon » en 2015 où il a interpellé le secteur bancaire sur les risques climatiques menaçant la stabilité financière mondiale. Cependant, sa récente approche à travers la législation qu’il propose, comme l’abolition de la taxe carbone et le ralentissement des initiatives telles que la mandat sur les véhicules électriques, soulève des questions quant à l’engagement réel du gouvernement face à des défis environnementaux pressants. En effet, lors d’un examen des cinq premiers projets d’infrastructure sous son administration, l’accent semble davantage porté sur l’expansion de l’industrie des hydrocarbures que sur des initiatives de décarbonisation. Des experts tels que Simon Donner critiquent même l’idée de « pétrole décarbonisé », la qualifiant de faux argument pour justifier la continuité d’un secteur fortement polluant.

Cette contradiction est d’autant plus préoccupante lorsqu’on considère le contexte global : le Canada est le 11ème plus gros émetteur de CO2 au monde, avec une obligation de réduire ses émissions selon les engagements pris lors de l’Accord de Paris. Pourtant, le pays ne parvient qu’à une réduction marginale de 7.1 % depuis 2005, tandis que l’expansion des sables bitumineux représente aujourd’hui 31 % des émissions totales. La question se pose alors de savoir si les mesures proposées par Carney permettront réellement de répondre aux exigences climatiques ou si elles ne font que masquer l’inaction gouvernementale. Cette réalité climatique exacerbée, avec des événements de plus en plus fréquents tels que des ouragans et des inondations, exige une réévaluation urgente des priorités politiques. Dans ce cadre, le rôle de Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre et co-président de la Net-Zero Advisory Body, devrait être d’aligner ses discours avec une action significative pour respecter les engagements de réduction des émissions.

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La position ambiguë de Mark Carney face au changement climatique

Des actions préoccupantes dans un contexte d’urgence climatique

Mark Carney, longtemps reconnu comme une autorité sur le changement climatique, a vu ses récentes décisions susciter des interrogations quant à son engagement réel dans la lutte contre cette menace existentielle. En 2015, lors de son discours emblématique de la “tragédie de l’horizon”, il avait averti que le changement climatique représentait une menace pour la stabilité financière internationale. Cependant, son comportement et celui de son gouvernement, depuis son ascension au poste de Premier ministre, semblent indiquer une priorité décroissante pour les actions climatiques.

En effet, depuis son arrivée au pouvoir en 2024, Carney a annulé des progrès environnementaux vital, comme l’abrogation de la taxe sur le carbone et le report de la réglementation sur les véhicules électriques. Ces décisions ont semé le trouble dans l’esprit des observateurs, qui s’interrogent sur la cohérence de son discours et de ses actions.

  • La répétition de promesses en matière de changement climatique sans mesures concrètes.
  • Le doubler de la production de gaz naturel liquéfié à Kitimat, mettant en question l’authenticité de son engagement à réduire les émissions.
  • Le projet controversé de capture et stockage du carbone qui, selon des études, est inefficace pour compenser la production continue d’énergies fossiles.
  • Les pressions exercées par l’industrie pétrolière qui conditionnent l’expansion de l’extraction d’hydrocarbures à des solutions de décarbonisation douteuses.

Ces décisions s’inscrivent dans un contexte où le Canada, le onzième plus grand émetteur au monde de CO2, est loin de respecter ses engagements de réduction des émissions. Son plan pour atteindre des objectifs de réduction de 45 à 50 % d’ici 2035 est remis en question, car les émissions n’ont baissé que de 7,1 % depuis 2005. Des experts soulignent également que le pays est classé parmi les pires en matière de performance climatique, ce qui rend encore plus problématique les attitudes ambivalentes de Carney envers les initiatives de durabilité.

Quand Mark Carney contredit Mark Carney

Mark Carney a été longtemps reconnu comme une autorité en matière de changement climatique. Lorsqu’il était gouverneur de la Banque d’Angleterre en 2015, il a donné un discours marquant, connue sous le nom de la « tragédie de l’horizon », soulignant les risques que le changement climatique représente pour la stabilité financière internationale. Plus récemment, en tant qu’envoyé spécial des Nations Unies sur l’Action climatique et la finance, il a qualifié le changement climatique de « plus grande menace existentielle du monde ».

Toutefois, les actions de Carney en tant que premier ministre soulèvent des interrogations. Son gouvernement a pris des mesures qui semblent contredire ses précédentes déclarations sur l’importance d’agir contre le changement climatique, comme la répétition de l’abrogation de la taxe carbone et le retard dans l’implémentation de normes pour les véhicules électriques. Ces abrogations et reports créent des doutes quant à l’engagement réel du gouvernement face à l’urgence climatique.

A man with short-grey hair speaks from behind a lectern that reads Net Zero Leadership Summit.

Les décisions controversées sur l’environnement

Le gouvernement Carney a mis en avant des projets d’envergure qui incluent, entre autres, l’augmentation de la production d’une installation de gaz naturel liquéfié à Kitimat, en Colombie-Britannique. Cela soulève la question des priorités du gouvernement en matière de transition énergétique. De plus, la construction de petits réacteurs modulaires apparaît comme une stratégie qui pourrait prendre des années avant d’apporter des résultats concrets en termes de réduction des émissions de CO2.

Les projets de capture et de stockage du carbone (CCUS) soutenus par l’industrie pétrolière montrent également une tendance préoccupante. Bien que présentés comme une solution pour continuer à exploiter les sables bitumineux, ces projets ont reçu des critiques, considérés comme une forme d’hypocrisie face à l’objectif déclaré de décarbonisation.

Les implications des actions gouvernementales

En tant que 11ème émetteur mondial de CO2, le Canada a des engagements clairs envers la réduction des émissions, dont l’objectif est de diminuer de 45 à 50 % d’ici 2035 par rapport aux niveaux de 2005. Cependant, jusqu’à présent, les résultats sont décevants, avec une baisse des émissions de seulement 7,1 % depuis 2005. Les prévisions suggèrent que ces cibles ne seront pas atteintes, notamment en raison de la production continue des sables bitumineux qui représente 31 % des émissions totales du pays.

an aerial view of an oilsands mining facility

Responsabilité et actions en justice

Le Canada est lié par la Loi sur la responsabilité des émissions nettes nulles, ce qui signifie que le gouvernement pourrait être tenu responsable de ne pas atteindre ses cibles de zéro émission d’ici 2050. En parallèle, plusieurs litiges climatiques sont en cours, questionnant cette inaction en faveur d’une justice climatique.

La communauté internationale porte un regard critique sur cette situation, notamment par le biais de l’Cour internationale de justice, qui a affirmé les obligations des États face aux changements climatiques. Les engagements pris dans l’Accord de Paris doivent se traduire par des actions concrètes. Le constat est que le leadership climatique des grandes puissances, telles que le Canada, demeure insuffisant.

Les enjeux de la crédibilité de Carney

Alors que le monde subit des catastrophes naturelles causées par le changement climatique, telles que les vagues de chaleur, les inondations, et les incendies de forêt, les déclarations de Carney risquent de perdre en crédibilité s’il continue d’adopter une posture ambivalente. Les retards et l’absence d’engagements clairs sont alarmants. Comme l’indique la scientifique Jane Goodall, parler d’espoir nécessite également des actions concrètes et un engagement sincère pour lutter contre la crise climatique.

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L’inaction de Mark Carney face au changement climatique

Mark Carney, bien qu’étant reconnu comme une autorité en matière de changement climatique, semble s’écarter des engagements qu’il prônait lorsqu’il était gouverneur de la Banque d’Angleterre. Son discours de 2015 sur la « tragédie de l’horizon » a mis en évidence le risque que représente le changement climatique pour la stabilité financière. Cependant, ses actions récentes, telles que la suppression de la taxe carbone et le retard dans l’implémentation de la mandate électrique, soulèvent de sérieuses interrogations sur sa volonté de lutter réellement contre cette menace existentielle.

La situation actuelle révèle un profond écart entre ses déclarations sur l’urgence climatique et ses décisions mêlant politique énergétique et intérêts industriels. Les projections inquiétantes sur le réchauffement global et l’incapacité du Canada à atteindre ses objectifs d’émission ne font qu’ajouter à l’urgence de la situation. La déclaration de Carney en tant que special envoy pour l’Action climatique devrait être accompagnée d’actions substantielles, mais au lieu de cela, ses choix semblent trahir ses propres avertissements.

Il est crucial de réfléchir à l’impact que cette inaction peut avoir sur l’avenir de notre planète. Les jeunes générations, qui héritent de ces défis, sont en droit d’attendre de leurs dirigeants un engagement ferme et des solutions concrètes pour un avenir durable.

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