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EN BREF
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Avec l’impact croissant du changement climatique sur nos environnements, les pratiques sportives telles que le canoë et la course à pied subissent des transformations significatives. Les athlètes sont désormais confrontés à des défis inédits, allant de la gestion de sécheresses à l’ajustement de leurs horaires d’entraînement afin de naviguer efficacement parmi des conditions de pollution ou de crues violentes. Adaptation, résilience et innovation deviennent alors des maîtres mots pour continuer à pratiquer leurs disciplines favorites tout en préservant leur santé et la sécurité de l’environnement.
Les défis du changement climatique pour les athlètes
Le changement climatique impacte directement le quotidien des sportifs, modifiant les conditions qui sous-tendent leurs pratiques. Comme l’explique Marie Legeay, responsable de l’entreprise « Tom Rafting », l’évolution des rivières, telles que le Gave de Pau, entraîne des moments de navigation difficiles à cause de crues et d’un lit de rivière élargi. Cette réalité oblige les professionnels à adapter leur matériel, en optant par exemple pour des mini-rafts plus légers et des convois réduits. Les effets de la sèche et des crues violentes se font également sentir sur d’autres disciplines, notamment la course à pied, où des athlètes comme Hillary Gerardi témoignent de l’impact des vagues de chaleur sur leurs horaires d’entraînement. Pour eux, le changement de parcours et les ajustements vestimentaires deviennent essentiels. Ces adaptations visent non seulement à préserver la performance, mais aussi à assurer la santé et la safety des sportifs dans un cadre de plus en plus altéré par le climat.
Ajustements face à un environnement changeant
Devant le Gave de Pau, une entreprise spécialisée dans le sport en eaux vives, « Tom Rafting », témoigne des impacts visibles du changement climatique. Marie Legeay et son compagnon Thomas, qui pratiquent et enseignent le rafting depuis près de vingt ans, observent avec inquiétude les modifications drastiques de leur environnement. Les crues importantes ont élargi le lit de la rivière, rendant la navigation bien plus difficile, voire parfois impossible. Les affectations techniques, comme l’utilisation de mini-rafts pour 4 à 5 personnes à la place des rafts plus grands, illustrent l’adaptation nécessaire à ces changements. Au-delà des difficultés de navigation, des sécheresses de plus en plus sévères font que véritablement, des millions de personnes qui pratiquent le canoë voient leurs activités compromises.
De plus, le phénomène de la pollution de l’air ainsi que des événements météorologiques extrêmes tels que des pluies diluviennes et des vagues de chaleur rendent encore plus complexes la planification des activités sportives. Par exemple, des athlètes comme Hillary Gerardi, qui s’entraînent dans les Alpes, doivent dorénavant adapter leurs horaires et leurs itinéraires en tenant compte de ces nouvelles réalités. Cela démontre comment le changement climatique nécessite non seulement des ajustements dans les pratiques, mais aussi une reconsidération de la sécurité et de l’intégrité des activités sportives en plein air. L’adoption de mesures proactives et la prise de conscience des risques environnementaux sont cruciales pour assurer la continuité des sports d’extérieur. Ainsi, il devient essentiel de se préparer aux divers scénarios que le changement climatique nous impose, car la survie même des activités sportives dépend de notre résilience à ces défis.
Canoë ou course à pied, les sportifs s’adaptent au changement climatique
Expertise de terrain et adaptations nécessaires
Au bord du Gave de Pau, l’entreprise « Tom Rafting » illustre comment les sportifs s’engagent à s’adapter aux réalités imposées par le changement climatique. Marie Legeay et son compagnon, Thomas, font face à des phénomènes environnementaux inédits qui rendent parfois la navigation difficile, nécessité d’abandonner des rafts plus grands au profit de mini-rafts de 4-5 personnes. Ils constatent une diminution du niveau de l’eau, entraînant la réduction des convoys à un tiers.
Antoine Dubost, expert dans le domaine des rivières, souligne les sécheresses sévères qui frappent des zones où la navigation devient quasiment impossible. En effet, le nombre croissant de personnes pratiquant le canoë, estimé entre 3 et 3,5 millions par an, contraste avec la pénurie d’eau dont souffrent certaines rivières. Ceci n’est pas un enjeu isolé, car d’autres activités, comme la course en milieu boisé, voient leur pratique menacée par le risque d’incendie.
- L’adoption de mini-rafts permettant une plus grande flexibilité face à la navigation difficile.
- La formation des athlètes à des conditions de cours climatiques changeantes, incluant des ajustements pratiques comme le choix des horaires d’entraînement.
- La réduction du nombre de participants pour s’adapter à des conditions de rivières moins favorables.
- Le développement de plans d’adaptation à l’échelle nationale pour garantir la sécurité des sportifs lors d’événements en plein air.
Les témoignages d’athlètes soulignent également l’importance d’un engagement individuel et communautaire face à ces défis, tout en innovant dans les pratiques. Ces changements structurels et comportementaux montrent qu’il est crucial de bousculer les traditions pour survivre à un environnement qui évolue rapidement. Une étude a aussi révélé que les sportifs peuvent perdre jusqu’à deux mois d’activité par an si le réchauffement climatique continue de progresser selon les scénarios pessimistes.
Canoë ou course à pied, les sportifs s’adaptent au changement climatique
Au bord du Gave de Pau, l’entreprise Tom Rafting observe avec attention les transformations que subit leur rivière depuis deux décennies. Les phénomènes climatiques sont de plus en plus marquants, notamment des crues qui agrandissent le lit de la rivière, rendant la navigation de plus en plus difficile. Marie Legeay et Thomas, les gérants, témoignent des défis qu’ils rencontrent, notamment le recours à des mini-rafts de 4 à 5 personnes au lieu de leurs rafts habituels de 8.
Les perturbations climatiques ne se limitent pas à des événements spécifiques. Antoine Dubost, consultant en gestion des rivières, évoque des sécheresses extrêmes, compromettant la pratique du canoë-kayak pour les millions de passionnés. Des incidents en milieu naturel augmentent également, en partie à cause des pluies diluviennes et des crues violentes, rendant la navigation plus dangereuse.
Gestion compliquée
L’année 2022 a vu les gorges du Verdon à sec, illustrant l’extrême vulnérabilité des écosystèmes. Non seulement les sécheresses, mais aussi des pluies torrentielles mettent en péril la sécurité des pratiquants. Les cyanobactéries, conséquence de la chaleur, fermentent des interdictions sur certaines rivières.
Maël Besson, expert en climat et sport, souligne la nécessité d’adapter les pratiques sportives face à un risque d’incendie grandissant. Un rapport de la fondation WWF estime que d’ici 2050, les Français pourraient perdre jusqu’à deux mois d’activité sportive annuelle si le réchauffement continue. Les équipements sportifs requièrent également une adaptation urgente pour faire face à ces nouveaux défis.
Pollution de l’air
Les sportifs s’ajustent comme la traileuse Hillary Gerardi, qui observe les vagues de chaleur plus fréquentes et notamment, les impacts de la pollution de l’air lors de ses entraînements. En raison de la hausse des températures, il devient essentiel de choisir des horaires adaptés pour courir, ainsi que de porter des vêtements adaptés pour lutter contre la chaleur.
À Paris, Younes Nezar, membre du collectif des climatosportifs, attire l’attention sur la problématique des particules fines qui compliquent les entraînements en milieu urbain lors de raréfiation de l’air frais. Les recommandations sanitaires rappellent qu’au-delà de 32 degrés, il est démoralisant de courir.
Le changement climatique a des implications significatives sur les pratiques sportives, incitant les athlètes à repenser leurs méthodes d’entraînement et d’équipement. Des entreprises comme « Tom Rafting » se voient contraintes d’ajuster leurs techniques de navigation en raison de l’augmentation des crues et des sécheresses. Les athlètes, quant à eux, doivent modifier leurs horaires d’entraînement pour éviter la chaleur extrême, choisissant des vêtements adaptés et augmentant leur apport en eau. Des experts soulignent que cela pourrait mener à des périodes d’absence d’activités sportives, ce qui aura des conséquences sur le bien-être physique et mental des sportifs.
Le rapport de la fondation WWF met en lumière les futurs défis où les Français pourraient perdre jusqu’à deux mois d’activité sportive par an, soulignant l’importance d’une adaptation proactive. Avec la montée des risques liés à la pollution et aux événements climatiques extrêmes, il devient crucial d’explorer des solutions durables pour maintenir la pratique sportive. Ces changements appellent non seulement à des ajustements individuels, mais aussi à une mobilisation collective pour protéger l’intégrité des environnements où les athlètes évoluent.
